Denis Morel

Denis à 12 ans

"Ab obscuro patre ac matre natus"   Mon père fut d’abord agriculteur; par la suite, il se fit charpentier et menuisier. Je suis donc né sur une petite ferme à St-Félix-de-Kingsey, le 10 novembre 1937. Suis le 4e d’une famille de 7 (In medio stat virtus). Nous avons connu l’électrification rurale en l945-46. Quelle magie pour moi qui ai fait mes premiers devoirs à la lampe à l’huile! En 1947, nous déménageons à Wotton.

Denis à 15 ans

"Non scholae sed vitae discimus "

 Je débutai mes études dans une école de rang à St-Félix ; j'y fis mes 3ères années du primaire. Je me rappelle un moment mémorable : en mai 1945, la « maîtresse » nous annonçait la fin de la guerre. ¨Comme il fait beau aujourd’hui¨, nous disait-elle…

Mes 3 autres années du primaire se passèrent à Wotton. 

Avec l’aide et l’encouragement du curé,  je partis pour le Séminaire de Sherbrooke en l950. Tour à tour pensionnaire, demi-pensionnaire ( en versification, mon état de santé  exigeait une meilleure nourriture (…); je me retrouvai donc chez les Filles de la Charité, rue Bowen pour les repas du midi et du soir). Enfin, quart-pensionnaire pour mes dernières années du classique : je logeais et mangeais au Grand Séminaire où j’exerçais les fonctions de portier.
Denis en Versification

Ayant opté pour le sacerdoce, j’entrai au Grand Séminaire (en soutane cette fois), à la fin de l’été 1957; j’y resterai jusqu’au printemps l961, non sans avoir pris plusieurs périodes de repos (congés-maladie)…A quelques reprises, Mgr Cabana m’employait comme secrétaire durant ces arrêts, de façon à préserver ma vocation!…

En 1961-1962, je me rends à l’Université de Montréal où je complète ma théologie et je me qualifie en pédagogie.

Labor, labor!

En septembre 1962, je me retrouve à l’Externat classique d’Asbestos où m’accueille le principal, l’abbé Florian Labbé qui fut notre aumônier chez les scouts du Séminaire. Durant 5 ans, j’enseigne latin, français, histoire, géographie et ce, à plusieurs niveaux.

Des signes avant-coureurs annonçaient la disparition du cours classique; il me fallait passer à autre chose. Un poste s’offrait à la polyvalente : bibliothécaire. J’obtiens le poste en 1967 et je l’occuperai jusqu’à ma retraite en juin 1996.

En 1962

en 1983

Familia  

En juin 1964, je convolai en justes noces avec Hélène Lauzier, enseignante d’Asbestos.

De cette union naquirent 4 beaux enfants : François est informaticien, Julie, ergothérapeute, Alain, ingénieur en physique et Jacinthe, enseignante.

Six petits-enfants font notre joie (1 fille et 5 garçons) : Natasha, Vincent, Pascal-Alexandre, Simon, Alexis et Florent.

Varia

Je ne saurais passer sous silence mon expérience scoute qui a marqué de façon déterminante mon séjour au Séminaire, tant par les activités que par la formation que je pourrais qualifier d’intégrale…  Je me fis des amis remarquables; qu’il me suffise de nommer les Jacques Robert, Jacques Roberge, Jean Larouche, etc.  Mon totem : Caribou moqueur… En 1973, je me suis permis une expérience politique : je fus candidat aux élections provinciales dans le comté de Richmond. Je n’eus pas la veine de Raynald Fréchette!… Ce dernier a bien voulu participer à une assemblée publique en ma faveur à Ham Nord. Ma retraite, je l’occupe avec ma famille, bien sûr; nous passons pas mal de temps à notre chalet au Grand Lac St-François. Aussi, nous allons en Floride l ou 2 mois par année. Je pratique plusieurs sports : vélo, patin à glace et à roues alignées, natation, raquette et ski de fond. Le bonheur, quoi! Mais,

Denis scout avec son jeune frère Réal